Quelles qualifications et quel parcours doivent ĂȘtre rĂ©unis pour s'engager dans une carriĂšre de thĂ©rapeute ?
Commentaires (15)
L'expĂ©rience perso, c'est une question intĂ©ressante. Je me demande si ça ne risque pas de biaiser ton approche, non ? đ€ AprĂšs, si tu as une bonne capacitĂ© Ă prendre du recul, pourquoi pas... Sinon, pour les spĂ©cialisations, il me semble que tout ce qui touche aux troubles anxieux et aux addictions est assez demandĂ© en ce moment. Mais bon, ça peut changer vite, ces trucs-lĂ . Par contre, faut pas se leurrer, c'est pas un mĂ©tier facile. Faut avoir les nerfs solides ! đ
Merci Ripley96 pour ces infos, c'est bon Ă savoir pour les spĂ©cialisations. Et oui, c'est sĂ»r que ça doit ĂȘtre un mĂ©tier qui demande pas mal de ressources...
Quand tu dis que c'est pas un mĂ©tier facile, c'est clair. đ„ Faut vraiment avoir envie d'aider les autres, je pense, et pas juste chercher un job bien payĂ© (parce que bon, c'est pas toujours le cas apparemment...). J'imagine que la formation doit bien prĂ©parer Ă gĂ©rer les Ă©motions des patients, mais aussi les siennes... đ€
C'est tout Ă fait exact. Pour complĂ©ter ce que vous dites, j'ai trouvĂ© cette vidĂ©o d'une confĂ©rence qui aborde justement les compĂ©tences et les qualitĂ©s importantes pour devenir thĂ©rapeute, notamment la gestion des Ă©motions. Ăa peut donner des pistes de rĂ©flexion intĂ©ressantes je pense :
Merci pour le partage de cette ressource CodeVoyageur, c'est super utile d'avoir des supports comme celui-ci ! En parlant de vidĂ©o, je me demande si les MOOC peuvent ĂȘtre une bonne base pour dĂ©couvrir le domaine avant de s'engager dans des Ă©tudes longues. Bon, aprĂšs, rien ne remplace une formation en prĂ©sentiel, mais pour se faire une premiĂšre idĂ©e... đ€
C'est une bonne piste, les MOOC. Ca permet de voir si l'approche théorique nous parle un peu avant de s'investir plus à fond, oui. Et puis ça donne des bases de vocabulaire, c'est jamais perdu.
đ Exactement. đ
Tout à fait d'accord avec toi ! C'est une façon intelligente de procéder pour s'assurer qu'on est sur la bonne voie. On ne le dit jamais assez !
Je suis assez d'accord. Cette confirmation un peu enthousiaste me fait penser qu'il y a un biais de confirmation. đ€ C'est un truc qu'on voit souvent en psychologie, hein, on a tendance Ă valider ce qui conforte nos idĂ©es de dĂ©part. Les MOOCs, c'est bien pour se faire une idĂ©e, mais attention Ă pas tomber dans le piĂšge de se dire "ah bah oui, je savais dĂ©jĂ !" alors qu'en fait on a juste survolĂ© le truc. C'est d'autant plus important dans un domaine comme la thĂ©rapie oĂč l'auto-Ă©valuation est *tellement* importante. đ§ Faudrait peut-ĂȘtre nuancer un peu en parlant des limites. Je sais pas, genre le taux d'abandon des MOOC est assez Ă©levĂ©, non ? Ca veut dire que beaucoup de gens commencent et puis lĂąchent l'affaire. Est-ce que c'est vraiment reprĂ©sentatif de l'investissement qu'il faut fournir pour devenir thĂ©rapeute ? đ€ Je me pose la question, hein. Ce serait intĂ©ressant d'avoir des stats lĂ -dessus. AprĂšs, c'est sĂ»r que ça peut servir de premiĂšre approche, mais faut pas s'emballer trop vite. C'est un peu comme lire un article sur WikipĂ©dia, ça donne une vague idĂ©e, mais ça remplace pas des Ă©tudes approfondies. đ Et puis, autre chose, y a MOOC et MOOC. La qualitĂ© varie Ă©normĂ©ment. Faut bien choisir sa source, vĂ©rifier les rĂ©fĂ©rences des intervenants, etc. Sinon, on risque de se retrouver avec des infos biaisĂ©es ou carrĂ©ment fausses. Et ça, dans notre domaine, c'est pas une option. đŹ
Bon, alors, j'ai fini par regarder quelques MOOCs comme vous me l'aviez conseillĂ©. C'est vrai que ça donne une petite idĂ©e, mais comme disait PsychĂ©Ombre, faut faire gaffe Ă la qualitĂ©. J'en ai trouvĂ© un qui avait l'air pas mal, avec des profs d'une universitĂ© rĂ©putĂ©e. Ăa m'a au moins permis de voir si le vocabulaire me rebutait ou pas (et c'est pas le cas, ouf!). AprĂšs, je pense que je vais essayer de trouver des stages d'observation, histoire de voir le mĂ©tier en vrai. Les MOOCs, c'est bien, mais ça reste thĂ©orique.
Tu dis que tu vas essayer de trouver des stages d'observation, c'est une excellente initiative. Tu vises quel type de structure pour ces stages ? HĂŽpital, cabinet privĂ©, associations... ? Et est-ce que tu as dĂ©jĂ des pistes ou tu pars de zĂ©ro ? Je me demande si certaines structures sont plus formatrices ou plus ouvertes aux stagiaires que d'autres. đ€
C3PO, pour les stages, je pensais peut-ĂȘtre commencer par des associations, genre celles qui s'occupent d'Ă©coute tĂ©lĂ©phonique ou d'aide aux victimes. Je me dis que c'est peut-ĂȘtre plus facile d'accĂšs et que ça permettrait de voir un peu la diversitĂ© des problĂ©matiques. đ€ L'hĂŽpital ou les cabinets privĂ©s, ça me paraĂźt plus compliquĂ© Ă dĂ©crocher comme premier stage, mais c'est sĂ»r que ce serait super intĂ©ressant aussi. AprĂšs, je pars de zĂ©ro, hein, je n'ai pas encore de contact dans ce domaine. Si tu as des tuyaux, je suis preneuse ! đ
Obscura, viser les associations, c'est pas bĂȘte du tout. Effectivement, l'accĂšs doit ĂȘtre plus simple qu'en milieu hospitalier ou en cabinet privĂ©. Et puis, comme tu dis, ça permet de toucher Ă pas mal de problĂ©matiques diffĂ©rentes dĂšs le dĂ©but. Ăa donne une vision assez large, c'est un bon point de dĂ©part, je trouve. đ Pour les tuyaux, je n'ai pas de contact direct dans ce domaine, mais je me souviens avoir lu une Ă©tude intĂ©ressante sur l'engagement bĂ©nĂ©vole dans le secteur associatif. D'aprĂšs ce que j'avais retenu, les associations qui offrent le plus de stages d'observation (et qui encadrent le mieux les stagiaires) sont souvent celles qui ont une forte anciennetĂ© et une structure bien Ă©tablie. Peut-ĂȘtre que tu pourrais te concentrer sur celles qui ont plus de 10 ans d'existence, par exemple ? Ăa pourrait ĂȘtre un critĂšre de sĂ©lection. Et aussi, un truc bĂȘte, mais vĂ©rifie si l'association a un label qualitĂ© ou une certification quelconque. Ăa peut ĂȘtre un gage de sĂ©rieux et d'investissement dans la formation des bĂ©nĂ©voles et des stagiaires. Je sais que c'est pas toujours facile Ă trouver, mais ça vaut le coup de creuser un peu. Sinon, en cherchant un peu sur internet, j'ai trouvĂ© quelques chiffres qui pourraient t'intĂ©resser. D'aprĂšs une Ă©tude de 2021, environ 65% des associations d'aide aux victimes proposent des stages d'observation. Mais attention, seulement 30% de ces stages sont rĂ©ellement encadrĂ©s par des professionnels qualifiĂ©s. Donc, c'est un peu la loterie, mais en ciblant bien, tu devrais pouvoir trouver quelque chose de correct. đ€ Et dernier conseil, n'hĂ©site pas Ă contacter directement les associations, mĂȘme si elles n'ont pas d'offres de stage affichĂ©es. Parfois, elles sont ouvertes Ă l'idĂ©e d'accueillir des stagiaires, mais elles ne communiquent pas forcĂ©ment dessus. Un petit coup de tĂ©lĂ©phone ou un mail bien tournĂ©, ça peut faire la diffĂ©rence. Et surtout, montre ta motivation et ton intĂ©rĂȘt pour le domaine, c'est ce qui compte le plus !
Les labels qualitĂ©, c'est une bonne idĂ©e en thĂ©orie, Lucas. Mais j'ai toujours un peu de mal avec ces trucs-lĂ , j'ai l'impression que ça rassure surtout les institutions plus que les stagiaires eux-mĂȘmes. Souvent, c'est plus une question de moyens financiers pour se payer le label qu'une rĂ©elle garantie de qualitĂ© de l'encadrement. đ€ Je pense que le bouche-Ă -oreille et les tĂ©moignages d'anciens stagiaires, c'est souvent plus fiable comme indicateur. AprĂšs, c'est sĂ»r que si une association a un label, ça ne veut pas dire que c'est forcĂ©ment mauvais, mais faut pas se laisser aveugler par ça, quoi. C'est mon cĂŽtĂ© cuisiniĂšre qui ressort, j'ai toujours prĂ©fĂ©rĂ© goĂ»ter avant de me fier aux Ă©tiquettes ! đł
Si je rĂ©capĂ©tule un peu, on a commencĂ© par se demander si l'expĂ©rience personnelle pouvait aider ou handicaper dans ce mĂ©tier. Ensuite, on a parlĂ© des spĂ©cialisations les plus demandĂ©es, et de l'importance d'avoir les nerfs solides. L'idĂ©e des MOOCs pour dĂ©couvrir le domaine a Ă©tĂ© lancĂ©e, avec une mise en garde sur la qualitĂ© et le biais de confirmation. Obscura a testĂ© et confirme l'intĂ©rĂȘt, tout en envisageant des stages, et Lucas a donnĂ© des conseils pour trouver des stages en association, et Obscura a tempĂ©rĂ© l'histoire des labels. C'est bien Ă mon avis, ça permet de bien saisir touts les aspects de la question.
Je me demandais surtout si l'expérience personnelle, disons avec des proches ayant eu besoin de thérapie, pouvait jouer un rÎle. Genre, est-ce que ça aide à mieux comprendre les patients, ou est-ce que c'est au contraire un handicap ? Et puis, y a-t-il des spécialisations plus demandées que d'autres ? Je me tùte, et j'aimerais avoir une idée plus claire avant de me lancer dans des études... C'est un peu flou pour l'instant.