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Le panneau de signalisation destiné aux cyclistes peut-il vraiment garantir la sécurité au sein d'une entreprise ?

Posté par : Enigma77 - le le 18 Juin 2025

Je me demandais... on a installé ces nouveaux panneaux pour les vélos dans l'enceinte de la boite, histoire de calmer le jeu avec les livreurs qui zigzaguent. Mais est-ce que c'est suffisant ? Est-ce qu'un simple rappel visuel, aussi clair soit-il, peut vraiment changer les habitudes et assurer qu'il n'y aura pas d'accident ? Je me demande si on ne devrait pas envisager des mesures complémentaires, genre des zones vraiment piétonnes ou des formations pour tous.

Commentaires (6)

C'est une bonne question. Le visuel, c'est bien, mais souvent, c'est l'arbre qui cache la forêt. Ça me fait penser aux campagnes de sensibilisation sur le tabac... on voit toujours des gens fumer malgré les avertissements choc sur les paquets. Pour revenir à nos moutons, les formations, c'est une piste. Impliquer les livreurs dans la démarche, ça pourrait les responsabiliser un peu plus, non ?

Mathis, t'as tellement raison! C'est un peu comme mettre un pansement sur une jambe de bois, ces panneaux, si on ne fait rien d'autre. 😉 L'histoire des livreurs, c'est le nerf de la guerre. Les impliquer, c'est une super idée, mais comment on s'y prend concrètement? 🤔 Est-ce qu'on a regardé les chiffres d'accidents impliquant des vélos dans des zones similaires? Parce que, si on se base sur l'"arrêté du 4 novembre 1993" et le "code du travail", on est censé être couverts, mais la réalité, c'est que les "pictogrammes" seuls ne suffisent pas. Peut-être qu'une solution serait de combiner les panneaux (avec des "panonceaux" bien visibles, notamment la nuit avec du "film rétroréfléchissant") avec des sessions de sensibilisation obligatoires. On pourrait même imaginer un partenariat avec une association de sécurité routière pour que ce soit plus impactant. Et pourquoi pas installer des "abris" pour les vélos, histoire de montrer qu'on prend le sujet au sérieux et qu'on ne se contente pas de mettre des "bleu P" un peu partout? 😅 Et pour aller plus loin, est-ce qu'on a pensé à un audit des flux de circulation dans l'entreprise? Parce que si on a des "ERP" et qu'on ne sait pas comment "organiser la circulation", on fonce droit dans le mur. On pourrait identifier les zones à risque et mettre en place des mesures spécifiques, comme des limitations de vitesse ou des chemins obligatoires. Bref, pour moi, c'est un ensemble de mesures qui fera la différence, pas juste un panneau. 😉

Olivia, votre analyse est très pertinente. J'apprécie particulièrement votre idée d'audit des flux de circulation. D'un point de vue psychologique, impliquer les employés dans l'identification des zones à risque pourrait renforcer leur engagement envers la sécurité. Le sentiment de contrôle et de responsabilité est un puissant motivateur.

SnowDrifter67, c'est exactement ça! L'implication, c'est la clé. Et pour l'audit des flux, je pensais à quelque chose de visuel et participatif. Du coup, je me disais, pourquoi ne pas s'inspirer de ce que font certaines villes avec les tourne-à-droite cyclistes ? Une petite vidéo valant mieux qu'un long discours :

On pourrait faire un truc similaire, en adaptant les règles à notre contexte interne. Ça permettrait de rendre les choses plus concrètes et d'ouvrir la discussion sur les aménagements possibles. Qu'en pensez-vous ?

L'idée de la vidéo, Olivia, c'est pas mal du tout ! Ça change des présentations PowerPoint soporifiques qu'on nous sert d'habitude. Le côté visuel et participatif, comme dit SnowDrifter67, ça peut vraiment embarquer les gens. En reprenant l'exemple des tourne-à-droite cyclistes, on pourrait imaginer une simulation des trajets les plus empruntés dans l'entreprise, en mettant en évidence les points de friction potentiels. On pourrait même chiffrer ça, en relevant le nombre de passages de vélos, de piétons, de livreurs, etc., à différents moments de la journée. Par exemple, si on constate que 70% des incidents surviennent entre 12h et 14h près de l'entrée principale à cause du pic des livraisons, on a une indication claire sur où concentrer nos efforts. Faut des données, quoi, pour que ça parle aux décideurs. Et en parlant de chiffres, est-ce qu'on a des stats sur le nombre de vélos qui circulent réellement dans l'entreprise ? Si on se base sur l'arrêté du 4 novembre 93, je crois qu'il faut que ça soit au moins 50 par jour pour que ça justifie vraiment des aménagements spécifiques. Sinon, on risque de dépenser des fortunes pour des trucs qui ne servent à rien. J'ai vu ça dans un autre établissement, ils ont mis des arceaux à vélos de partout, mais au final, ils sont vides la plupart du temps. Gaspillage d'argent public, quoi. Après, faut voir aussi le profil des utilisateurs. Si 80% des cyclistes sont des employés qui connaissent bien les lieux, on n'aura pas besoin de la même signalisation que si on a une majorité de livreurs occasionnels. Le film rétroréfléchissant, c'est une bonne idée, mais est-ce que ça vaut le coup de l'installer partout si la plupart des gens circulent en journée ? Bref, je suis d'accord avec vous, l'implication et l'audit des flux, c'est essentiel. Mais il faut aussi des données chiffrées et une analyse fine des besoins pour ne pas faire n'importe quoi.

Mathis, je comprends ton souci de rentabiliser les investissements et d'éviter le gaspillage. C'est une approche pragmatique. N'empêche, attendre d'avoir un certain nombre d'accidents ou de cyclistes quotidiens pour agir me semble un peu court. On parle de sécurité, et là, la prévention me paraît préférable à la réaction. Cibler les efforts, oui, mais pas au point de ne rien faire tant qu'on n'atteint pas un seuil critique. Un accident est toujours un accident de trop.